CRITIQUE RELIGIEUSE

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ANCETRE DU CHAPELET : LA CORDE A NOEUDS
CONF. EPOPEE DE GUILGAMESH

RELIGION DE MESOPOTAMIE UR, MYTHE DU DELUGE DE NOE : ICI
 
 

 ANCIENNE RELIGION CHINOISE

         LIVRES SACRES :

      LE   SSE CHOU

      LES QUATRES LIVRES  DE      PHILOSOPHIE DE LA CHINE

     CONFUCIUS (forme latine de Khoung fou-Seu)                                 confucius (0551?-0479 av. J.-C.?),C 1921

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 PREMIER LIVRE 

 LE TA HIO

                            

                                                                                                     traduction de Pauthier

 

                   LE TA HIO 

                     EXPLICATION DE THSENG-TSEU 


                             CHAPITRE I

SUR LE DEVOIR DE DEVELOPPER ET DE RENDRE A SA CLARTÉ PRIMITIVE LE PRINCIPE LUMINEUX DE NOTRE RAISON

1. Le Khang-hao dit : Le roi Wen parvint à dévelop-
per et faire briller dans tout son éclat le principe lu-
mineux de la raison que nous recevons du ciel.

2. Le Taï-kia  dit : Le roi Tching-thang avait sans
cesse les regards fixés sur ce don brillant de l'intelli-
gence que nous recevons du ciel.

3. Le Ti-tien dit : Yao put développer et faire briller
dans tout son éclat le principe sublime de l'intelligence,
que nous recevons du ciel.

4. Tous ces exemples indiquent que l'on doit cultiver
sa nature rationnelle et morale.

Voilà le premier chapitre du Commentaire. Il explique ce
que l'on doit entendre par développer et remettre en lumière
le principe lumineux de la raison que nous recevons du ciel. 

                        CHAPITRE II

 

 

SUR LE DEVOIR DE RENOUVELER OU D'ÉCLAIRER LES PEUPLES

1. Des caractères gravés sur la baignoire du roi
Tching-thang disaient :" Renouvelle-toi complètement
chaque jour; fais-le de nouveau, encore de nouveau, et
toujours de nouveau." 
                                
2. Le Khang-kao dit : Fais que le peuple se renou-
velle.

3. Le Livre des Vers dit :

« Quoique la famille des Tcheou possédât depuis
« longtemps une principauté royale,
» Elle obtint du ciel (dans la personne de Wen-wang)
» une investiture nouvelle. »

4. Cela prouve qu'il n'y a rien que le sage ne pousse
jusqu'au dernier degré de la perfection.

Voilà le second chapitre du Commentaire.
Il explique ce
que l'on doit entendre par renouveler les peuples. 

                                
CHAPITRE III
 

 

SUR LE DEVOIR DE PLACER SA DESTINATION DEFINITIVE DANS LA PERFECTION OU LE SOUVERAIN BIEN

1. Le Livre des Vers dit :

« C'est dans un rayon de mille li (cent lieues) de la
» résidence royale,
» Que le peuple aime à fixer sa demeure. »

2. Le Livre des Vers dit :

« L'oiseau jaune au chant plaintif, mien-mân,
» Fixe sa demeure dans le creux touffu des mon-
» tagnes. »

Le philosophe [KHOUNG-TSEU] a dit :

En fixant sa demeure, il prouve qu'il connaît le
lieu de sa destination ; et l'homme [la plus intelligente
des créatures 1] ne pourrait pas en savoir autant que l'oiseau!

3. Le Livre des Vers dit :

« Que la vertu de Wen-wang était vaste et pro-
» fonde !
» Comme il sut joindre la splendeur à la sollicitude
» la plus grande pour l'accomplissement de ses diffé-
» rentes destinations! »

Comme prince, il plaçait sa destination dans la pra-
tique de l'humanité ou de la bienveillance universelle
pour les hommes ; comme sujet, il plaçait sa destination
dans les égards dus au souverain ; comme fils, il plaçait
sa destination dans la pratique de la piété filiale ; comme
père, il plaçait sa destination dans la tendresse pater-
nelle; comme entretenant des relations ou contractant,
des engagements avec les hommes, il plaçait sa desti-
nation dans la pratique de la sincérité et de la fidélité 2.

4. Le Livre des Vers dit :

« Regarde là-bas sur les bords du Ki:

» Oh! qu'ils sont beaux et abondants les verts
» bambous !

» Nous avons un prince orné de science et de sa
» gesse 3 ; » Il ressemble à l'artiste qui coupe et travaille l'ivoire,

» A celui qui taille et polit, les pierres précieuses.

» Oh! qu'il paraît grave et silencieux!

» Comme sa conduite est austère et digne !

« Nous avons un prince orné de science et de sagesse ;

» Nous ne pourrons jamais l'oublier ! »

 

1. C'est l'explication que donne le Ji-kiang, en développant le
commentaire laconique de Tchou-hi : « L'homme est de tous les
êtres le plus intelligent; s'il ne pouvait pas choisir le souverain
bien pour s'y fixer, c'est qu'il ne serait pas même aussi intelligent
que l'oiseau. »

2. Le Ji-kiang s'exprime ainsi : « Tchou-tseu dit : Chaque homme
possède en soi le principe de sa destination obligatoire ou de ses
devoirs de conduite, et, atteindre à sa destination, est du devoir
du saint homme. »

3. Tcheou-Koung qui vivait en 1150 avant notre ère; l'un des
plus sages et des plus savants hommes qu'ait eu la Chine.

5. Il ressemble à l'artiste qui coupe et travaille l'ivoire,
indique l'étude ou l'application de l'intelligence à la
recherche des principes de nos actions ; il ressemble à
celui qui taille et polit les pierres précieuses, indique le
perfectionnement de soi-même. L'expression : Oh! qu'il
paraît grave et silencieux ! indique la crainte, la solli-
citude qu'il éprouve pour atteindre à la perfection ;
comme sa conduite est austère et digne ! exprime com-
bien il mettait de soin à rendre sa conduite digne d'être
imitée. Nous avons un prince orné de science et de
sagesse ; nous ne pourrons jamais l'oublier ! indique
cette sagesse accomplie, cette perfection morale que le
peuple ne peut oublier.

6. Le Livre des Vers dit :

« Comme la mémoire des anciens rois (Wen et Wou)
» est restée dans le souvenir des hommes ! »

Les sages et les princes, qui les suivirent, imitèrent
leur sagesse et leur sollicitude pour le bien-être de leur
postérité. Les populations jouirent en paix, par la suite,
de ce qu'ils avaient fait pour leur bonheur, et elles
mirent à profit ce qu'ils firent de bien et de profitable
dans une division et une distribution équitables des
terre 1 '. C'est pour cela qu'ils ne seront point oubliés
dans les siècles à venir.

1. C'est l'explication que donnent de ce passage plusieurs com-
mentateurs : « Par le partage des champs labourables et leur dis-
tribution en portions d'un li (un 10" de lieue carrée), chacun eut de
quoi s'occuper et s'entretenir habituellement; c'est le profit
qu'ils en ont tiré. »                                                     (Ho-kiang.)

 

 

2. Dans ce chapitre sont faites plusieurs citations du Livre des
Vers, qui seront continuées dans les suivants. Los anciennes
éditions sont fautives à cet endroit. Elles placent ce chapitre
après celui sur le devoir de rendre ses intentions pures et sincères.
                                                                                      (Tchou-hi.)

Voilà le troisième chapitre du Commentaire. Il explique
ce que l'on doit entendre par placer sa destination définitive
dans la perfection ou le souverain bien 2.

 

                               CHAPITRE IV

SUR LE DEVOIR DE CONNAITRE ET DE DISTINGUER
LES CAUSES ET LES EFFETS

1. Le Philosophe a dit: "Je puis écouter des plaidoiries
et juger des procès comme les autres hommes ; mais ne
serait-il pas plus nécessaire de faire en sorte d'empêcher
les procès ? Ceux qui sont fourbes et méchants, il ne
faudrait pas leur permettre de porter leurs accusations
mensongères et de suivre leurs coupables desseins. On
parviendrait par à se soumettre entièrement les mau-
vaises intentions des hommes". C'est ce qui s'appelle
connaître la racine ou la cause.

Voilà le quatrième chapitre du Commentaire. Il explique
ce que l'on doit entendre par la racine et les branches ou la
cause et les effets.



                CHAPITRE V
 

SUR LE DEVOIR DE PERFECTIONNER SES CONNAISSANCES MORALES EN PÉNÉTRANT LES PRINCIPES DES ACTIONS

1. Cela s'appelle, connaître la racine ou la cause.

2. Cela s'appelle, la perfection de la connaissance.

Voilà ce qui reste du cinquième chapitre du Commentaire.
Il expliquait ce que l'on doit entendre par " perfectionner ses 
connaissances morales en pénétrant les principes des actions"; il
est maintenant perdu. Il y a quelque temps, j'ai essayé de
recourir aux idées de Tching-tseu [autre commentateur du
Ta Hio, un peu plus ancien que Tchou-hi] pour suppléer à
cette lacune, en disant :

Les expressions suivantes du texte, perfectionner ses con-
naissances morales consiste à pénétrer le principe et la nature
des actions, signifient que si nous désirons perfectionner nos
connaissances morales, nous devons nous livrer à une investi-
" gation profonde des actions, et scruter à fond leurs principes
ou leur raison d'être; car l'intelligence spirituelle de
l'homme n'est pas évidemment incapable de connaître [ou
est adéquate à la connaissance]; et les êtres de la nature,
ainsi que les actions humaines, ne sont pas sans avoir un
principe, une cause ou une raison d'être 1'. Seulement ces
-principes, ces causes, ces raisons d'être n'ont pas encore
," été soumis à d'assez profondes investigations. C'est pour-
- quoi la science des hommes n'est pas complète, absolue ;
c est aussi pour cela que la Grande Etude commence par
enseigner aux hommes que ceux d'entre eux qui étudient
la philosophie morale doivent soumettre à une longue et
profonde investigation les êtres de la nature et les actions
humaines, afin qu'en partant de ce qu'ils savent déjà des
principes des actions, ils puissent augmenter leurs connais-
sances, et pénétrer dans leur nature la plus intime 2. En
s'appliquant ainsi à exercer toute son énergie, toutes ses
facultés intellectuelles, pendant longtemps, on arrive un
jour à avoir une connaissance, une compréhension intime
des vrais principes des actions; alors la nature intrinsèque
et extrinsèque de toutes les actions humaines, leur essence
la plus subtile, comme leurs parties les plus grossières, sont
pénétrées; et, pour notre intelligence ainsi exercée et appli-
quée par des efforts soutenus, tous les principes des actions
deviennent clairs et manifestes. Voilà ce qui est appelé la
pénétration des principes des actions; voilà ce qui est appelé
la perfection des connaissances morales.



1. le Ji-kiang s'exprime ainsi sur ce passage Le coeur ou le principe pensant de l'homme est éminemment immatériel, éminemment intelligent, il est bien loin d'être dépourvu de tout
savoir naturel, et toutes les actions humaines sont bien loin de ne pas avoir une cause ou une raison d'être, également naturelle.

2. Le commentaire Ho-Kiang s'exprime ainsi : "il n'est pas dit (dans le texte primitif) qu'il faut chercher à connaître, à scruter profondément les principes, les causes ; mais il est dit qu'il faut chercher à apprécier parfaitement les actions ; en disant  qu'il faut chercher à connaitre à scruter profondément, les principes, les causes, alors on entraine facilement l'esprit dans un chaos d'incertitudes inextricables ; en disant il faut chercher à apprécier parfaitement les actions, alors on conduit l'esprit, à la recherche de la vérité." Pascal a dit : "c'est une chose étrange que les hommes aient voulus comprendre le principe des choses, et arriver jusqu'à connaître tout ! car il est sans doute qu'on ne peut former ce dessein sans une présomption ou sans une capacité infinie comme la nature."

 

               CHAPITRE VI

SUR LE DEVOIR DE RENDRE SES INTENTIONS PURES ET SINCÈRES

1. Les expressions, rendre ses intentions pures et sincères, signifient : Ne dénature point tes inclinations droites, comme celles de fuir une odeur désagréable, et d'aimer un objet agréable et séduisant. C'est ce qui est appelé la satisfaction de soi-même. C'est pourquoi le sage veille attentivement sur ses intentions et ses pen-
sées secrètes.

 
2. Leshommes vulgaires qui vivent à l'écart et sans
témoins commettent des actions vicieuses ; il n'est rien
de mauvais qu'ils ne pratiquent. S'ils voient un homme
sage qui veille sur soi-même, ils feignent de lui ressem- 
bler, en cachant leur conduite vicieuse et en faisant
parade d'une vertu simulée. L'homme qui les voit est
comme s'il pénétrait leur foie et leurs reins ) alors à quoi
leura-t-il servi de dissimuler? C'est ce que l'on entend
par le proverbe : La vérité est dans l'intérieur ; la forme,
à l'extérieur. C'est pourquoi le sage doit veiller atten-
tivement sur ses intentions et ses pensées secrètes.

3. Thseng-tseu a dit : De ce que dix yeux le regardent,
de ce que dix mains le désignent, combien n'a-t-il pas
à redouter, ou à veiller sur lui-même !

4. Les richesses ornent et embellissent une maison,
la vertu orne et embellit la personne ; dans cet état de
félicité pure, l'âme s'agrandit, et la substance matérielle
qui lui est soumise profite de même. C'est pourquoi le
sage doit rendre ses intentions pures et sincères 1.

 

1. Il est dit dans le King : Désirant rendre leurs intentions pures et sincères, ils s'attachaient d'abord à perfectionner au plus haut degré leurs connaissances morales. Il est encore dit :
.Les connaissances morales etant portées au plus haut degré, les intentions sont ensuite rendues pures et sincères. Or l'essence propre de l'intelligence est d'être éclairée ; s'il existe en elle des facultés qui ne soient pas encore développées, alors ce sont ces facultés qui sont mises au jour par le perfectionnement des connaissances morales; il doit donc y avoir des personnes qui ne peuvent pas véritablement l'aire usage de toutes leurs facultés, et s'il en est ainsi, se trompent elles-mêmes. De cette manière,  quelques hommes sont éclairés par eux-mêmes, et ne font aucun effort pour devenir tels; alors ce sont ces hommes qui éclairent : les autres; en outre, ils ne cessent pas de l'être, et ils n'aperçoivent aucun obstacle qui puisse les empêcher d'approcher de la vertu. C'est pourquoi ce chapitre sert de développement au précédent, pour rendre cette vérité évidente. Ensuite il y aura à examiner le commencement et la fin de l'usage des facultés, établir que leur ordre ne peut pas être troublé, et que leurs opérations ne peuvent pas manquer de se manifester. C'est ainsi que le philosophe raisonne.                                                                                                                                        (Tchou-Hi.)

Voilà le sixième chapitre du Commentaire. Il explique ce que l'on doit entendre par rendre ses intentions pures et sincères. 
 

 

 





                CHAPITRE VII

SUR LE DEVOIR DE SE PERFECTIONNER SOI-MÊME EN
PÉNÉTRANT SON AME DE PROBITE ET DE DROITURE

1. Ces paroles, se corriger soi-même de toutes passions : vicieuses consiste à donner de la droiture à son âme veulent dire : Si l'âme est troublée par la passion de la colère, alors elle ne peut obtenir cette droiture ; si l'âme est livrée à la crainte, alors elle ne peut obtenir
cette droiture ; si l'âme est agitée par la passion de la joie et du plaisir, alors elle ne peut obtenir cette droiture; si l'âme est accablée par la douleur, alors elle ne peut obtenir cette droiture.

2. L'âme n'étant point maîtresse d'elle-même, on regarde et on ne voit pas ; on écoute et on n'entend pas; on mange et on ne connaît point la saveur des aliments. Cela explique pourquoi l'action de se corriger soi-même de toute* passions vicieuses consiste dans l'obligation à donner de la droiture à son âme.


1. Ce chapitre se rattache aussi au précédent, afin d'en lier le sens à celui du chapitre suivant. Or, les intentions étant rendues  pures et sincères, alors la vérité est sans mélange d'erreur, le bien sans mélange de mal, et l'on possèdevéritablement la vertu. Ce qui peut la conserver dans l'homme, c'est le coeur ou la faculté intelligente dont il est doué pour dompter ou maintenir son corps. Quelques-uns ne savent-ils pas seulement rendre leurs intentions pures et sincères, sans pouvoir examiner soigneusement les facultés de l'intelligence qui sait les conserver telles? alors ils ne possèdent pas encore la vérité intérieurement, et ils doivent continuer à améliorer, à perfectionner leurs personnes.

Depuis ce chapitre jusqu'à la fin, tout est parfaitement conforme
aux anciennes éditions. (TCHOU-HI.)

 Voilà le septième chapitre du Commentaire. Il explique;
ce que l'on doit entendre par se corriger soi-même de toute
habitude, de toutes passions vicieuses, en donnant de la droiture
à son âme.

 



           CHAPITRE VII 
 

 

SUR LE DEVOIR DE METTRE LE BON ORDRE DANS SA FAMILLE EN SE PERFECTIONNANT SOI-MEME

1. Ce que signifient ces mots, mettre le bon ordre dans
sa famille consiste auparavant à se corriger soi-même
de toutes passions vicieuses, le voici : Les hommes sont
partiaux envers leurs parents et ceux qu'ils aiment ; ils
sont aussi partiaux, ou injustes envers ceux qu'ils
méprisent et qu'ils haïssent ; envers ceux qu'ils res-
pectent et qu'ils révèrent, ils sont également partiaux,
ou serviles; ils sont partiaux ou trop miséricordieux
envers ceux qui inspirent la compassion et la pitié ;
ils sont aussi partiaux, ou hautains envers ceux qu'ils
traitent avec supériorité. C'est pourquoi, aimer et recon-
naître les défauts de ceux que l'on aime, haïr et recon-
naître les bonnes qualités de ceux que l'on hait, est une
chose bien rare sous le ciel.



1. C'est le sens que donnent les commentateurs chinois. L'explication du""Kiang-i-pi-tchi" dit : « Envers les hommes qui sont dans la peine et la misère, qui sont épuisés par la souffrance, quelques-uns s'abandonnent à une excessive indulgence, et ils sont partiaux. » 

 
. 2. I.e Ji-kiang s'exprime ainsi sur ce chapitre : « Thseng-tseu
'"I : Ce que le saint Livre (le texte de KHOUKG-TSEU) appelle mettre


2. De vient le proverbe qui dit : Les pères ne
veulent pas reconnaître les défauts de leurs enfants, et
les laboureurs, la fertilité de leurs terres.

3. Cela prouve qu'un homme qui ne s'est pas corrigé
lui-même de ses penchants injustes est incapable de
mettre le bon ordre dans sa famille. !

Voilà le huitième chapitre du Commentaire. Il explique;
ce que l'on doit entendre par mettre le bon ordre dans sa famille, en se corrigeant soi-même de toute habitude, de toutes passions vicieuses.

           CHAPITRE IX

SUR LE DEVOIR DE BIEN GOUVERNER UN ETAT, Elfe METTANT 1 ■'.-
LE BON ORDRE DANS SA FAMILLE f

1. Les expressions du texte, pour bien gouverner un fv
royaume, il est nécessaire de s'attacher auparavant à '-
mettre le bon ordre dans sa famille, peuvent s'expliquer [■■;■■
ainsi : Il est impossible qu'un homme qui ne peut pas f--,,
instruire sa propre famille, puisse instruire les hommes, !f.-
C'est pourquoi le fils de prince' 1, sans sortir de sa s

le bon ordre dans sa famille, consiste auparavant à se corriger ç;
soi-même de toutes passions vicieuses, signifie : Que la personne .'y,
étant le fondement, la base de la famille, celui qui veut mettre /' |'
bon ordre dans sa famille doit savoir que tout consiste dans les ;:
sentiments d'amitié et d'aversion, d'amour et de haine qui sont ; :
en nous, et qu'il s'agit seulement de ne pas être partial et injuste
dans l'expression de ces sentiments. L'homme se laisse toujours
naturellement entraîner aux sentiments qui naissent en lui et, s il
est dans le sein d'une famille, il perd promptement la règle de ses i
devoirs naturels. C'est pourquoi, dans-ce qu'il aime et dans ce,
qu'il hait, il arrive aussitôt à la partialité et à l'injustice, et sa
personne n'est point corrigée et améliorée. »

1. La glose du Kiang-i-pi-tchi dit que c'est le fils d'un prince
possédant un royaume qui est ici désigné.

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LA GRANDE UTUDE 15

Camille, se perfectionne dans Fart d'instruire et de gou-
verner un royaume. La piété filiale est le principe qui le
dirige dans ses rapports avec le souverain ; la déférence
"est le principe qui le dirige dans ses rapports avec ceux
qui sont plus âgés que lui; la bienveillance la plus
tendre est le principe qui le dirige dans ses rapports
avec la multitude 4.

' 2. Le Ehang-kao dit : Il est comme une mère qui
embrasse tendrement son nouveau-né 2. Elle s'efforce de

I. En dégageant complètement Ja pensée du philosophe de sa
forme chinoise, on voit qu'il assimile le gouvernement de l'Etat à
celui de la famille, et qu'à ses yeux celui qui possède toutes les
vertus exigées d'un chef de famille possède également toutes les
vertus exigées d'un souverain. C'est aussi ce que dit le Commen-

taire impérial (Ji-kiang) : « Ces trois vertus : la piété filiale, la défé-
frence envers les frères aînés, la bienveillance ou l'affection pour
,;ses parents, sont des vertus avec lesquelles le prince orne sa per-
sonne, tout en instruisant sa famille ; elles sont généralement la
source des bonnes moeurs, et en les étendant, en en faisant une

grande application, on en fait par conséquent la règle de toutes
ses actions. Voilà comment le fils du prince, sans sortir de sa
famille, se forme dans l'art d'instruire et de gouverner un
royaume. »

S. Le Commentaire impérial (Ji-kiang) s'exprime ainsi sur ce
passage : «Autrefois Wou-wang écrivit un livre pour donner des
aci"lissements à Kang-chou (son frère cadet, qu'il envoyait gou-
verner un Etat dans la province du llu-nan); il dit : Si l'on exerce
h'S fonctions de prince, il faut aimer, chérir les cent familles'(tout
le peuple chinois) comme une tendre mère aime et chérit son
jeune enfant au berceau. Or, dans les premiers temps que son jeune
enlant vient de naître, chaque mère ne peut pas apprendre par des
paroles sorties de sa bouche ce que l'enfant désire; la mère qui,
par sa nalure. est appelée à lui donner tous ses soins et à ne le
laisser manquer de rien, s'applique avec la plus grande sincérité
du coeur, et beaucoup plus souvent qu'il est nécessaire, à chercher à
savoir ce qu'il désire, et elle le trouve ensuite. Il faut qu'elle cherche
a savoir ce que son enfant désire, et quoiqu'elle ne puisse pas tou-
jours réussir à deviner tous ses voeux, cependant son coeur est
satisfait, et le coeur de son enfant doit aussi être satisfait ; ils ne
peuvent pas s'éloigner l'un de l'autre. Or, le coeur de cette mère,
qui chérit ainsi son jeune enfant au berceau, le fait naturellement
et rie lui-même ; toutes les mères ont les mêmes sentiments mater-
nels; elles n'ont pas besoin d'attendre qu'on les instruise de leur
devoir pour pouvoir ainsi aimer leurs enfants. Aussi n'a-t-on jamais
vu dans le monde qu'une jeune femme apprenne d'abord les règles
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m

16 LE TA HIO

toute son âme à prévenir ses désirs naissants ; si elle ne -I
les devine pas entièrement, elle ne se méprend pas beau-
coup sur l'objet de ses voeux. Il n'est pas dans la nature i
qu'une mère apprenne à nourrir un enfant pour se ma- :
rier ensuite.

3. Une seule famille, ayant de l'humanité et de laciia-l;
rite, suffira pour faire naître dans la nation ces mêmes ï
vertus de charité et d'humanité; une seule l'amille, l'¬
ayant de la politesse et de la condescendance, suffira ;
pour rendre une nation condescendante et polie; un seul ;
homme, le prince' 1, étant avare et cupide
, suffira pour;
causer du désordre dans une nation. Tel est le principe l
ou le mobile de ces vertus et de ces vices. C'est ce quel
dit le proverbe : Un moi perd l'affaire; un homme de'ler-
mine le sort d'un empire. r

A. Yao et Chun gouvernèrent l'empire avec humanité, S'
et le peuple les imita. Kie et Tcheou', gouvernèrent.
l'empire avec cruauté, et le peuple les imita. Ce que ces
derniers ordonnaient était contraire à ce qu'ils aimaient, ;
et le peuple ne s'y soumit pas. C'est pour cette raison ;
que le prince doit lui-même pratiquer toutes les vertus

des soins à donner à un jeune enfant au berceau, pour se marier p;
ensuite. Si l'on sait une fois que les tendres soins qu'une mère g
prodigue à son jeune enfant lui sont inspirés par ses sentiments |
naturels, on peut savoir également que ce sont les mêmes senti- fi
ments de tendresse naturelle qui doivent diriger un prince dam fi
ses rapports avec la multitude. N'en est-il pas de même dans su £■
rapports avec le souverain et avec ses aines '.' Alors, c'est ce qui est ;
dit que, sans sortir de sa famille, on peut se perfectionner dans t
l'art d'instruire et de gouverner un royaume. » hi

1. Par un seul homme ori indique le prince. (Glose.) _

2. On peut voir ce qui a été dit de ces souverains de la Chine, j.
dans le Bésumé de l'histoire et de la civilisation chinoises depuis |
les temps les plus anciens jusqu'à nos jours, par Lauthier (édition |
Migne), pages 33 et suivantes, et pages 61, 70. On peut aussi y |
recourir pour toutes les autres informations historiques que nous |
n'avons pas cru devoir reproduire ici. $

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LA GRANDE ETUDE 17

et ensuite engager les autres hommes à les pratiquer.
S'il ne les-possède pas et ne les pratique pas lui-même,
il ne doit pas les exiger des autres hommes. Que n'ayant
rien de bon, rien de vertueux dans le coeur, on puisse
être capable de commander aux hommes ce qui est bon
et vertueux, cela est impossible et contraire à la nature
des choses.

;>. C'est pourquoi le bon gouvernement dun royaume
consiste dans Vobligation •préalable de mettre le bon ordre
dans sa famille.

6. Le Livre des Vers dit :

« Que le pêcher est beau et ravissant !

» Que son feuillage est fleuri et abondant!

» Telle une jeune fiancée se rendant à la demeure de
» son époux,

» Et se conduisant convenablement envers les per-
» sonnes de sa famille ! »

Conduisez-vous convenablement envers les personnes
d,- voire famille, ensuite vous pourrez instruire et diriger
une nation d'hommes.

7, Le Livre des Vers dit :

« Faites ce qui est convenable entre frères et soeurs.
» de différents âges. »

Si vous faites ce qui est convenable entre frères de
.-..ciiférents âges, alors vous pourrez instruire de leurs
devoirs mutuels les frères aînés et les frères cadets d'un
.'royaume 4.

1. Dans la politique de ces philosophes chinois, chaque famille
-;est une nation on Etat en petit, et toute nation ou tout Etat n'est
..quune grande famille : l'une et l'autre doivent être gouvernés par
..-les mêmes principes de sociabilité et soumis aux mêmes devoirs.
'Ainsi, comme un homme qui ne montre pas de vertus dans sa
conduite et n'exerce point d'empire sur ses passions n'est pas
capable de bien administrer une famille, de même un prince qui
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18 1E TA HIO

8. Le Livre des Vers dit :

« Le prince dont la conduite est toujours pleine
» d'équité et de sagesse

» Verra les hommes des quatre parties du monde
» imiter sa droiture. »

Il remplit ses devoirs de père, de fils, de frère aîné et
de frère cadet, et ensuite le peuple l'imite.

9. C'est ce qui est dit dans le texte : L'art de bien
gouverner une nation consiste à mettre auparavant le
bon ordre dans sa famille.

Voilà le neuvième chapitre du Commentaire. Il explique
ce que l'on doit entendre par bien gouverner le royaume, en
mettant le bon ordre dans sa famille.

CHAPITRE X

SUR LE DEVOIR D'ENTRETENIR LA PAIX ET LA BONNE HAR-
MONIE DANS LE MONDE, EN BIEN GOUVERNANT LES
ROYAUMES.

1. Les expressions du texte, faire jouir le monde de
la paix et de l'harmonie consiste à bien gouverner son

n'a pas les qualités qu'il faut pour bien administrer une famille
est également incapable de bien gouverner une nation. Ces doc-
trines ne sont point constitutionnelles, parce qu'elles sont en oppo-
sition avec la doctrine que le chef de VElat règne et ne gouverne
pas, et qu'elles lui attribuent un pouvoir exorbitant sur ses sujets,
celui d'un père sur ses enfants, pouvoir dont les princes, en Chine,
sont aussi portés à abuser que partout ailleurs ; mais, d'un autre
côté, ce caractère d'assimilation au père de famille leur impose
des devoirs qu'ils trouvent quelquefois assez gênants pour se
décider à les enfreindre ; alors, d'après la même politique, les
membres de la grande famille ont le droit, sinon toujours force,
de déposer les mauvais rois qui ne gouvernent pas en vrais pères
de famille. On en a vu des exemples.
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LA GRANDE ETUDE 19

royaume, doivent être ainsi expliquées : Que celui qui
est dans une position supérieure, ou le prince, traite ses
père et mère avec respect, et le peuple aura de la piété
filiale ; que le prince honore la supériorité d'âge entre les
frères, et le peuple aura de la déférence fraternelle; que
le prince ait delà commisération pour les orphelins, et
le peuple n'agira pas d'une manière contraire. C'est pour
cela que le prince a en lui la règle et la mesure de toutes
les actions.

2. Ce que vous réprouvez dans ceux qui sont au-des-
sus de vous, ne le pratiquez pas envers ceux qui sont
au-dessous; ce que vous réprouvez dans vos inférieurs,
ne le pratiquez pas envers vos supérieurs ; ce que vous
réprouvez dans ceux qui vous précèdent, ne le faites pas
à ceux qui vous suivent ; ce que vous réprouvez dans
ceux qui vous suivent, ne le faites pas à ceux qui vous
précèdent; ce que vous réprouvez dans ceux qui sont à
votre droite, ne le faites pas à ceux qui sont à votre
gauche ; ce que vous réprouvez dans ceux qui sont à
votre gauche, ne le faites pas à ceux qui sont à
votre droite : voilà ce qui est appelé la raison et la
règle de toutes les actions.

3. Le Livre des Vers dit :

« Le seul prince qui inspire de la joie

» Est celui qui est le père et la mère du peuple I »

Ce que le peuple aime, l'aimer ; ce que le peuple hait,

le haïr : voilà ce qui est appelé être le père et la mère

du peuple.

4. Le Livre des Vers dit :

« Voyez au loin cette grande montagne du Midi,
» Avec ses rochers escarpés et menaçants !
» Ainsi, ministre Yn, tu brillais dans ta fierté !
? » Et Sa peuple te contemplait avec terreur! »
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20 LE TA HIO

Celui qui possède un empire ne doit pas négliger de
veiller attentivement sur lui-même, pour pratiquer le
bien et éviter le mal ; s'il ne tient compte de ces prin-
cipes, alors la ruine de son empire en sera la consé-
quence 1.

5. Le Livre, des Vers dit :

« Avant que les princes de la dynastie des Yn [ou
» Chang] eussent perdu l'affection du peuple,

» Ils pouvaient être comparés au Très-Haut.

» Nous pouvons considérer dans eux

» Que le mandat du ciel n'est pas facile à conserver. »

Ce qui veut dire :

« Obtiens l'affection du peuple, et tu obtiendras l'em-
» pire;

» Perds l'affection du peuple, et tu perdras l'em-
» pire 2. »

(i. C'est pourquoi un prince doit, avant tout, veiller
attentivement sur son principe rationnel et moral. S'il
possède les vertus qui en sont la conséquence, il possé-
dera le coeur des hommes ; s'il possède le coeur des

1. On veut dire [dans ce paragraphe] que celui qui est dans la îj;
position la plus élevée de la société [le souverain] ne doit pas ne
pas prendre en sérieuse considération ce que les hommes ou les 5
populations demandent et attendent de lui; s'il ne se conformait p.
pas dans sa conduite aux droites règles de la raison, et qu'il se fj
livrât de préférence aux acies vicieux [aux actions contraires à [■;■
l'intérêt du peuple] en donnant un libre cours à ses passions ;
d'amitié et de haine, alors sa propre personne serait exterminée,

et le gouvernement périrait; c'est la grande ruine de l'empire ;.
[dont il est parlé dans le texte] (TCIIOU-HI).

2. Le Ho-kiang dit à ce sujet : « La fortune du prince dépend du
ciel, et la volonté du ciel existe dans le peuple. Si le prince obtient i
l'affection et l'amour du peuple, le Très-Haut le regardera avec j
complaisance et affermira son trône ; mais s'il perd l'affection et r:
l'amour du peuple, le Très-Haut le regardera avec colère, et il |
perdra son royaume. »
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LA GRANDE ETUDE 21

hommes, il possédera aussi le territoire ; s'il possède la
territoire, il en aura les revenus ; s'il en a les revenus,
il pourra en faire usage pour l'administration de l'Etat.
Le principe .rationnel et moral est la base fondamentale;
les richesses ne sont que l'accessoire.

7. Traiter légèrement la base fondamentale ou le prin-
cipe rationnel et moral, et faire beaucoup de cas de
l'accessoire ou des richesses, c'est pervertir les senti-
ments du peuple et l'exciter par l'exemple au vol et aux
rapines.

8. C'est pour cette raison que, si un prince ne pense
qu'à amasser des richesses, alors le peuple, pour l'imiter,
s'abandonne à toutes ses passions mauvaises ; si au con-
traire il dispose convenablement des revenus publics,
alors le peuple se maintient dans l'ordre et la soumis-
sion.

9. C'est aussi pour cela que, si un souverain ou des
magistrats publient des décrets et des ordonnances
contraires à la justice, ils éprouveront une résistance
opiniâtre à leur exécution et aussi par des moyens con-
traires à la justice ; s'ils acquièrent des richesses par
des moyens violents et contraires à la justice, ils les
perdront aussi par des moyens violents et contraires à la
justice.

10. Le Khang-kao dit : « Le mandat du ciel qui donne
» la souveraineté à un homme, ne la lui confère pas pour
» toujours. » Ce qui signifie qu'en pratiquant le bien ou
la justice, on l'obtient; et qu'en pratiquant le mal ou
l'injustice, on le perd.

11. Les Chroniques de Thsou disent :

« La nation de Thsou ne regarde pas les parures en
» or et en pierreries comme précieuses ; mais pour elle,
« les hommes vertueux, les bons et **ages ministres
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'22 LE TA HIO

» sont les seules choses qu'elle estime être précieuses. »

12. Kieou-fan a dit :

« Dans les voyages que j'ai faits au dehors, je n'ai
trouvé aucun objet précieux ; l'humanité, et l'amitié
» pour ses parents, sont ce que j'ai trouvé seulement de
» précieux. »

13. Le Thsin-tchi dit :

« Que n'ai-je un ministre d'une droiture parfaite,
» quand même il n'aurait d'autre habileté qu'un coeur
simple et sans passions ; il serait comme s'il avait les
» plus grands talents! Lorsqu'il verrait des hommes de
y> haute capacité, il les produirait, et n'en serait pas plus
» jaloux que s'il possédait leurs talents lui-même. S'il
» venait à distinguer un homme d'une vertu et d'une
» intelligence vastes, il ne se bornerait pas à en faire
» l'éloge du bout des lèvres, il le rechercherait avec sin-
» cérité et l'emploierait dans les affaires. Je pourrais
» me reposer sur un tel ministre du soin de protéger
» mes enfants, leurs enfants et le peuple. Quel avantage
» n'en résulterait-il pas pour le royaume ' ?

» Mais si un ministre est jaloux des hommes de talent,
» et que par envie il éloigne ou tienne à l'écart ceux qui
» possèdent une vertu et une habileté éminentes, en ne
» les employant pas dans les charges importantes, et en
» leur suscitant méchamment toutes sortes d'obstacles,
» un tel ministre, quoique possédant des talents, est

1. On voit par ces instructions de Mou-koung, prince du petit !
royaume de Thsin, tirées du Cliou-lcing, quelle importance on atta-
chait déjà en Chine, 650 ans avant nolro ère, nu bon choix des

ministres, pour la prospérité et le bonheur d'un Etat. Partout s,

l'expérience éclaire les hommes! Mais, malheureusement, ceux i,

qui les gouvernent ne savent pas ou ne veulent pas toujours en J:

profiter. jiï
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LA GRANDE ETUDE 23

» incapable de protéger mes enfants, leurs enfants et le
» peuple. Ne pourrait-on pas dire alors que ce serait un
» danger imminent, propre à causer la ruine de l'em-
» pire? »

14. L'homme vertueux et plein d'humanité peut seul
éloigner de lui de tels hommes, et les rejeter parmi les
barbares des quatre extrémités de l'empire, en ne leur
permettant pas d'habiter dans le royaume du milieu.

Cela veut dire que l'homme juste et plein d'humanité
seul est capable d'aimer et de haïr convenablement les
hommes '.

15. Voir un homme de bien et de talent, et ne pas lui
donner de l'élévation ; lui donner de l'élévation et ne pas
le traiter avec toute la préférence qu'il mérite, c'est lui
faire injure. Voir un homme pervers et ne pas le repousser ;
le repousser et ne pas l'éloigner à une grande distance,
c'est une chose condamnable pour un prince.

16. Un prince qui aime ceux qui sont l'objet de la
haine générale, et qui hait ceux qui sont aimés de tous,
fait ce que l'on appelle un outrage à la nature de l'homme.
Des calamités redoutables atteindront certainement un

; tel prince.

17. C'est en cela que les souverains ont une grande
règle de conduite à laquelle ils doivent se conformer ;
ils l'acquièrent, cette règle, par la sincérité et la fidélité;
et ils la perdent par l'orgueil et la violence.

1. «Je n'admire point un homme qui possède une vertu dans
toute sa perfection, s'il ne possède en même temps, dans un pareil
degré, la verlu opposée, tel qu'était Epaminondas, qui avait
l'extrême valeur jointe à l'extrême bénignité ; car autrement ce
nest pas monter, c'est tomber. On ne montre pas sa grandeur
pour être en une extrémité, mais bien en touchant les deux à 1$
fois, et remplissant tout l'entre-deux. » (PASCAL.)
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24 LE TA HIO f

18. Il y a un grand principe pour accroître les revenus H
(de l'Etat ou de la famille). Que ceux qui produisent ces ft
revenus soient nombreux, et ceux qui les dissipent, en |
petit nombre; que ceux qui les font croître par leur ira- j
vail se donnent beaucoup de peine, et que ceux qui les J:"
consomment le fassent avec modération; alors, de cette i
manière, les revenus seront toujours suffisants '. |;i

19. L'homme humain et charitable acquiert de la -|
considération à sa personne, en usant généreusement de ?
ses richesses; l'homme sans humanité et sans charité '(
augmente ses richesses aux dépens de sa considération, :

20. Lorsque le prince aime l'humanité et pratique la .;•
vertu, il est impossible que le peuple n'aime pas la jus- :
tice; et lorsque le peuple aime la justice, il est impos-
sible que les affaires du prince n'aient pas une heureuse |:
fin ; il est également impossible que les impôts dûment t'¬
exiges ne lui soient pas exactement payés. |

21. Meng-hien-tseu 2 a dit : Ceux qui nourrissent des j

1. Liu-chi a dit : « Si, dans un royaume, le peuple n'est pas ;
paresseux et avide d'amusements, alors ceux qui produisent les ;.
revenus sont nombreux ; si la cour n'est pas son séjour de pivdi- ;
lection, alors ceux qui mangent ou dissipent ces revenus sont en ;.
petit nombre ; si on n'enlève pas aux laboureurs le temps qu'ils '•:
consacrent à leurs travaux, alors ceux qui travaillent, qui labourent [.
et qui sèment se donneront beaucoup de peine pour faire produire j.
la terre ; si l'on a soin de calculer ses revenus pour régler sur eu j-
ses dépenses, alors l'usage que l'on en fera sera modéré. » ;;

2. Aleng-hien-iseu était un sage la-fou, ou mandarin, du royaume l
de Lou, dont la postérité s'est éteinte dans son second petit-lils. :■
Ceux qui nourrissent des coursiers et possèdent des chars à qutitrt ■;,
chevaux, ce sont les mandarins ou magistrats civils, Ta-fou, qui j;
passent les premiers examens des lettrés à des périodes fixes. £.'«' ;
famille qui se sert de glace dans la cérémonie des ancêtres, ce son!
les grands de l'ordre supérieur nommés King. qui se servaient de i.,
glace dans les cérémonies funèbres qu'ils faisaient en l'honneur de f
leurs ancêtres. Une famille de cent, chars, ce sont les grands de ^
l'Etat qui possédaient des fiefs séparés dont ils tiraient les revenus, i
1* prince devrait plutôt perdre ses propres revenus, ses propre! |
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Ï.A GRANDE ETUDE 25

coursiers et possèdent des chars à quatre chevaux n'élèvent
pas des poules et des pourceaux, qui sont le gain des
pauvres. Une famille qui se sert de glace dans la céré-
monie des ancêtres ne nourrit pas des boeufs et des
moutons. Une famille de cent chars, ou un prince, n'en-
tretient pas des ministres qui ne cherchent qu'à aug-
menter les impôts pour accumuler des trésors. S'il avait
dos ministres qui ne cherchassent qu'à augmenter les
impôts pour amasser des richesses, il vaudrait mieux
qu'il eût des ministres ne pensant qu'à dépouiller le
trésor du souverain. Ce qui veut dire que ceux qui
gouvernent un royaume ne doivent point faire leur
richesse privée des revenus publics; mais qu'ils doivent
faire de la justice et de l'équité leur seule richesse.

22. Si ceux qui gouvernent les Etats ne pensent qu'à

amasser des richesses pour leur usage personnel, ils

attireront indubitablement auprès d'eux 'des hommes

dépravés ; ces hommes leur feront croire qu'ils sont des

ministres vertueux, et ces hommes dépravés gouverne-

ront le royaume. Mais l'administration de ces ministres

: appellera sur le gouvernement les châtiments divins et

-les vengeances du peuple. Quand les affaires publiques

sont arrivées à ce point, quels ministres, fussent-ils les

plus justes et les plus vertueux, détourneraient de tels

-malheurs? Ce qui veut dire que ceux qui gouvernent un

/: royaume ne doivent point faire leur richesse privée des

revenus publics, mais qu'ils doivent faire delà justice et

.de l'équité leur seule richesse.

richesses, que d'avoir des ministres qui fissent éprouver des vexa-
'tions et des dommages au peuple. C'est pourquoi il vaut mieux
..que [le prince] ait des ministres qui dépouillent le trésor du sou-
verain, que des ministres qui surcharyent le peuple d'impôts pour
■.accumuler des richesses,
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26 LE TA HIO

Voilà le dixième chapitre du Commentaire. Il explique ce
que l'on doit entendre par faire jouir la monde de la paix et
de l'harmonie, en bien gouvernant l'empire*.

L'Explication tout entière consisle en dix chapitres. Les
quatre premiers chapitres exposent l'ensemble général de
l'ouvrage et en montrent le but. Les six autres chapitres
exposent plus en détail les diverses branches du sujet de
l'ouvrage. Le cinquième chapitre enseigne le devoir d'être
vertueux et éclairé. Le sixième chapitre pose la base fon-
damentale du perfectionnement de soi-même. Ceux qui
commencent l'élude de ce livre doivent l'aire tous leurs
efforts pour surmonter les difficultés que ce chapitre pré-
sente à sa parfaite intelligence ; ceux qui le lisent ne doivent
pas le regarder comme très facile à comprendre et en faire
peu de cas.

1. «Le sens de ce chapitre est qu'il f.-mt faire tous ses eli'erli
pour être d'accord avec le peuple dans son amour et son nversion,
ou partager ses sympathies, et qu'il ne faut pas s'appliipiei- uni-
quement à l'aire son bien-être matériel. Tout cela est relalii'.'i 13
refile de conduite la plus importante ([ne l'on puisse s'iinpnsw.
Celui qui peut agir ainsi traite alors bien 1rs sages, se plait dans i
ies avantages qui en résultent; clinrun obtient ce à quoi il iicut |
prétendre, et le monde vit dans la paix et l'harmonie. » (Glnsr.)

T/iminr/-yri)ig-hiu-chi a dit : « Le grand but, le sens principal le ■;
ce chapitre signifie que le gouvernement d'un empire consiste (lins
l'application des règles de droiture et d'équité nalurellcs que ni'iii :
avons en nous, à lous les actes de gouvernement, ainsi qii.iat:
choix des hommes que l'on emploie, qui. par leur lionne ua nra-j
vaise administration, conservent ou perdent l'empire. Il faut''»'[?
dans ce qu'ils aiment et dans ee qu'ils haïssent ils se conforme»! r
toujours au sentiment du peuple. »

 

 

 

 

Petit glossaire des sujets  idées thèmes et réflexions et sujets traités dans ce site.

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